Un jeune garçon, surnommé Josh par les soldats américains, est privé de tous ses souvenirs et se retrouve dans un orphelinat allemand à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il lutte chaque jour pour retrouver des bribes de son passé et comprendre pourquoi il est là, où sont ses parents, qui il est. Grâce à l'aide de plusieurs personnes, il va réussir petit à petit à retrouver un nom, des souvenirs et peut-être même un proche.
Dans ce roman, Sarah Cohen-Scali nous dépeint une réalité peu connue de la Seconde Guerre Mondiale : l'immensité d'enfants qui se sont retrouvés orphelins car leurs parents étaient morts dans les camps ou qu'ils avaient été séparés. S'en suivait alors de nombreuses recherches pour savoir si leurs proches étaient toujours vivants et si oui, où ils étaient.
J'ai ressenti quelques lenteurs dans ce roman qui m'ont amené à avoir du mal à me replonger dedans. C'est seulement dans les cent dernières pages que l'intrigue s'intensifie et qu'on visualise de nouveaux éléments dans l'histoire de Jo. J'aurais aimé être plus touchée par ce récit qui est resté, à mes yeux, trop en surface.
L'autrice suit une chronologie dans ses romans puisque Max a lieu pendant la guerre tandis que Orphelins 88 a lieu à la fin de celle-ci. Son dernier roman, Août 61, se passe par la suite lorsque le mur de Berlin a été érigé. Peut-être qu'il aurait fallu que je les lise dans l'ordre pour plus accrocher avec celui-ci mais j'ai tout fait dans le désordre ! En tout cas, j'ai hâte de lire Max qui est le plus connu des trois.
A bientôt pour de nouvelles lectures,
Anaïs